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Espace du monde
10 mai 2021

Base spatial

Près de 760 millions d’euros pour moderniser le Centre spatial guyanais Avec l’arrivée prochaine à Kourou de deux nouveaux lanceurs, Vega C et Ariane 6, le CNES et l’ESA veulent moderniser la base spatiale pour la rendre plus flexible mais aussi pour baisser ses coûts de maintenance et d’exploitation. Le centre spatial guyanais (CSG) s’offre un beau lifting. Il était temps. La dernière opération de mise à niveau de la base datait de 25 ans afin d’accueillir dans les meilleures conditions...la fusée Ariane 5 ! Au total, le CNES et l’agence spatiale européenne (ESA) vont investir 759 millions d’euros pour moderniser leurs installations spatiales. Jean-Yves Le Gall et Johann-Dietrich Wömer, respectivement président de l’agence spatiale française et directeur général de l’ESA ont signé le 16 décembre le contrat de rénovation et de modernisation du central spatial guyanais pour la période 2020-2024. La France contribue pour plus de la moitiéStation spatiale — Wikipédia

Les 19 pays membres et partenaires de l’ESA (dont la France) apportent 506 millions d’euros et le CNES injecte en plus une part propre de 253 millions d’euros. Ainsi, la France contribue pour 56% de l’investissement total. Parmi ses fonctions, le CNES est chargé d’assurer la sauvegarde et la sécurité de la base. Cet investissement répond aux engagements pris par les pays membres de l’ESA lors de la conférence ministérielle qui s’est tenue à Séville en novembre 2019.

Environ 80% des sommes engagées sera consacré au maintien en condition opérationnelle de la base (fonctionnement, maintenance, traitement des obsolescences…). Le solde sera dédié à la rénovation profonde et la modernisation des équipements. L’Europe spatiale espère optimiser les coûts d’exploitation et de maintenance de la base.

Aucun objectif d’économies n’a toutefois été communiqué. Cette modernisation doit également permettre de gagner en efficacité alors que deux nouveaux lanceurs vont arriver prochainement : Vega C en 2021 et Ariane 6 en 2022. L’objectif est notamment de réduire la durée des campagnes (entre l’arrivée d’un satellite et son lancement) et d’accueillir le plus efficacement de nouvelles charges utiles comme les mini-satellites. Le CNES espère également optimiser sa facture énergétique.

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