Temp de voilage
La première contrainte du voyage vers Mars, c’est celle de la fenêtre de départ : avec les technologies actuelles de voyage dans l’espace, le départ n’est possible que tous les deux ans. En effet, la distance entre Mars et la Terre varie entre 56 et 400 millions de kilomètres selon leurs positions sur leurs orbites respectives. Et la bonne conjonction, qui permet un voyage le plus court, c’est-à-dire environ 7 mois, se situe quand Mars et la Terre sont en opposition, soit à peu près tous les deux ans. Du coup pour le retour cette contrainte impose de choisir entre deux versions : soit on reste un à deux mois maximum avant de repartir, soit on est obligé d’attendre plus d’un an et demi sur place, Comme Scott Kelly, de retour sur Terre. Pendant 340 jours, l’astronaute américain a fait le double du temp du voilage ses muscles, qui ont perdu de leur masse doivent de nouveau supporter tout son poids. Mais ce n’est pas le seul pépin physique qu’il subit Les effets sur l’organisme on tété terribles, Lorsqu’il était encore à bord de l’ISS, Scott Kelly était plutôt content de la microgravité. « Mes muscles et mes articulations se portent bien mieux là-haut que sous l’effet de la gravité. C’est comme être au repos dans son lit. Il n’y a ni pression ni douleur », indiquait-il aux internautes sur Reddit. L’absence de gravité a aussi des effets bien connus sur le squelette : elle réduit la densité osseuse. Puisque les astronautes ne marchent pas pour se déplacer à bord de la station spatiale, cela affecte surtout les os des jambes, des hanches et de la colonne vertébrale. Les os se fragilisent, se décalcifient, et deviennent plus cassants.